Au Sénégal, la filière des poulets est caractérisée par la diversité de ses modes de production. Si tous les poulets de chair élevés dans le pays respectent un socle commun de fondamentaux, certains vont en effet au-delà, avec des critères supplémentaires régis par des cahiers des charges spécifiques. Un poulet Sénégalais peut en effet être standard,
Afin de préserver le bien-être des poulets, la réglementation limite leur nombre par m2 de poulailler à 17 dans les élevages standards. Dans des cas très précis, cette limite peut parfois être rehaussée par dérogation. S’ils respectent des exigences spécifiques (niveau d’équipement des installations, qualité de l’air…), certains élevages peuvent alors prétendre à un nombre de poulets allant jusqu’à 20 ou 22 par m2 de poulailler.
Tous les élevages standards sont soumis à des règles très strictes et respectent des fondamentaux, notamment en termes de qualité sanitaire et de bien-être animal. Par exemple, ils veillent à ce que les animaux puissent se reposer dans l’obscurité quotidiennement durant un minimum de 6 heures, dont 4 heures consécutives.
Rôti, frit, mijoté, braisé, pané, sauté, en sauce… le poulet s’adapte à tous les goûts et se prête à d’innombrables recettes, qu’il soit proposé entier ou déjà découpé (cuisses, filets, escalopes…). D’ailleurs, les chiffres le montrent, les découpes sont de plus en plus appréciées des consommateurs au Sénégal. En magasins, leur part dans les achats des foyers est ainsi passée de 46 % à 51 % de 2000 à 2018 (période pré-Covid). C’est aussi le cas des élaborés de volaille (panés, nuggets, etc.), dont les achats en magasins sont passés de 17 % à 31 %.